Missionnaires à la suite du Christ
Missionnaires à la suite du Christ
Quand le désir du jeune homme riche rencontre l’amour du Christ, s’ouvre un chemin nouveau, exigeant et rempli d’inconnu. Le fait de vendre ses biens, d’avoir les mains vides est un préalable essentiel pour suivre le Christ : « Va, vends, donne… puis, viens et suis-moi. »
Travail nécessaire pour avancer avec un corps et un cœur « légers », pour atteindre une forme de liberté. Pour les disciples comme pour le Christ, laisser tous ses biens est une manière d’accepter de suivre une route nouvelle. L’appel que le Christ adresse au jeune homme riche résonne tout particulièrement : appel à être missionnaire, à ne pas s’arrêter définitivement en un lieu.
Pourquoi cet appel radical ? Parce que quitter une maison, une famille, c’est prendre un chemin de fraternité, où nous recevrons au centuple ces frères et ces sœurs que nous acceptons de ne
pas posséder.
Celui qui est missionnaire peut ainsi cultiver en lui la capacité d’être frère de tous, sans exclusivité. Celui qui est missionnaire se rend ainsi disponible pour recevoir quelque chose de l’autre. Cette expérience, tout homme peut la faire : il s’agit de cultiver l’attitude intérieure de l’homme au cœur pauvre.
Le Christ nous propose de faire un pas vers la liberté : vendre ce que l’on a, ce que l’on sait, pour accueillir ce qui viendra et que l’on ne connaît pas encore, ce qui nous déplace et nous dépasse. Acceptons d’être missionnaire à sa suite !
